La chronique du bon docteur MELENNEC
ou
Des méfaits ordinaires de la République socialiste soviétique de France.

Le bon docteur MELENNEC saisit les chefs des groupes parlementaires

Nous devons à l´excellent Georges FENECH, magistrat, actuellement député UMP de Lyon, dans un excellent ouvrage, dont le titre en dit long ( Main basse sur la justice, Lattès, 1997 ), et d´avoir recueilli un florilège de citations effarantes de juges qui ont, au nom des Français qu´ils ne représentaient certes pas, gravement dénaturé le sens de leur mission, en appelant publiquement à violer les lois. Nous en reproduisons ci-après quelques-unes, qui devraient être enseignées à nos enfants dans les écoles, afin que la mémoire leur en reste pour toujours, et qu´on puisse dire : " plus jamais çà ".

" Ne faut-il pas, en se basant sur une véritable analyse de lutte des classes, trouver sur le terrain judiciaire les modes d´expression de celle-ci ? Et aussi participer à la création de contre-valeurs qui permettent au juge de rendre des décisions dans un sens socialiste ? " (!!!)
Hubert DALLE
Ancien secrétaire général du syndicat de la magistrature
( Revue Justice )

" La loi, nous la violons, ce qui nous permet de la faire avancer " ( !!! )
Louis JOINET
Ex-secrétaire général du syndicat de la magistrature

" lorsque le législateur viole une liberté, comme c´est le cas avec la loi Pasqua sur l´immigration, c´est à vous de le censurer ".
Jean-Claude BOUVIER
Ex-secrétaire général du syndicat de la magistrature
" Le juge n´est pas neutre. Sa décision n´est pas dépourvue de tout engagement. C´est au contraire un acte politique, et nous entendons politiser pour que le débat entre ouvertement dans le prétoire ".
Déclaration de trois membres du bureau national du syndicat de la magistrature :
" Il faut choisir [ parmi les lois ], celle qui est au service des travailleurs des opprimés, faire un choix entre deux camps ".


" Il y a dans les arrières salles des cafés de Bobigny ou de Nanterre, des juges populaires qui se livrent pour rendre la justice dans leur propre milieu. Ce devrait être là, la magistrature de demain " ( !!! )
Dominique CHARVET
Premier Président de la Cour d´appel de Bastia
:

" Soyez partiaux; ayez un préjugé favorable pour la forme contre le mari, pour l´enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l´ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice

Oswald BAUDOT

On entend dire et répéter - y compris dans les ministères, comme le démontrent les récents entretiens que nous avons eu avec des membres des cabinets des ministres de la Justice, de l´Intérieur, des Affaires sociales -, que la sanction des fautes politiques est politique, et que les élections perdues sont, pour un parti politique et pour les élus, la pire des sanctions.

Cela est faux : le temps où les politiques pouvaient s´abriter derrière la seule sanction des élections perdues pour se croire exonérés de leur responsabilité, est définitivement dépassé. Il est trop facile lorsqu´on a mis un pays tout entier à feu et à sang, de prétendre que l´on peut rentrer chez soi, et y jouir de revenus versés par l´Etat, prélevés sur les deniers des citoyens que l´on a honteusement trompés.

Une vague est en train de se lever : les Français exigent, là où les acteurs politiques ont commis des fautes pénales et civiles graves, qu´ils soient soumis aux mêmes sanctions que les autres citoyens. La loi, selon notre Constitution, est la même pour tous. Le droit Français et le droit Européen interdisent toute discrimination devant la loi.

Que les magistrats aient le droit à la liberté de parole est sain dans une république digne de ce nom. Le mutisme total auxquels ils étaient tenus naguère était indigne, et les ravalait au rang de sujets passifs. Mais de là à appeler à violer la loi de la République, il y a loin ! Le pire est que ces appels d´extrémistes qui ne représentaient que leurs propres délires, a été suivi d´effets. Le journal Le Monde, entre autres, a publié le 23 juin 1999,quelques-unes des incroyables interventions du prétendu président Mitterrand dans le détournement de la justice, par des moyens aussi variés qu´abominables : le principal garant de la Justice trompait honteusement les citoyens qui l´avaient élu pour les protéger des dévoiements de l´appareil judiciaire !

Il est grand temps, maintenant, que les parlementaires intègres ( il en existe ! ) exigent une enquête poussée sur ces détournements, et que ceux qui y ont contribué et ont osé passer aux actes, soient sévèrement chÂtiés.

C´est une justice que les Français exigent : CELA LEUR EST DÛ. La liberté d´opinion, protégée par les lois Françaises et Européennes autorise les juges à penser ce qu´ils veulent. Mais il leur est péremptoirement interdit d´appeler publiquement à violer les lois de la République. Celles-ci sont l´expression de la volonté des citoyens, elles s´imposent à tous, aux magistrats davantage qu´aux autres, puisqu´ils sont chargés - c´est leur principale mission - d´en assurer le respect. Ces associations envisagent de saisir officiellement le ministre de la Justice pour les faits intolérables dénoncés par Georges FENECH.

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