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L'ARTICLE DE WIKIPEDIA SUR LE DOCTEUR MELENNEC EST ATTAQUE REPETITIVEMENT PAR DES CORBEAUX

Nous avons demande à Louis Mélennec son opinion sur ces attaques, et ce qu'elles dissimulent.
Ce sont, manifestement, ses opinions sur l'avenir de la Bretagne qui dérangent les étranges volatiles, anonymes bien entendu.
Voici les éléments de sa réponse.

1- MON APPARTENANCE AU PARTI UDF est niée par les « Corbeaux ».
J'ai adhéré à ce parti depuis 15 ans, en connaissance de cause: la modération en tout, la recherche du juste milieu, le respect d'autrui, l'absolue liberté de ses membres, l'absence totale de catéchisme pré-établi pour savoir ce à quoi on doit adhérer, la totale liberté de penser ce que l'on veut, l'absence de consigne de vote lors de la définition des grandes options, notamment au Parlement.

Je suis tellement membre de ce parti que, fait rarissime, je suis de ceux qui acquittent ponctuellement leur cotisation annuelle: c'est à marquer d'un pierre blanche.

2 - MES MAUVAISES FREQUENTATIONS POLITIQUES: LE PARTI BRETON ET QUELQUES AUTRES.
Le parti Breton est un parti légalement constitué, selon les lois et les principes généraux du Droit. Il prône, librement, les idéaux qu'il a choisi de défendre, notamment le droit pour les Bretons de parler leur langue, de la transmettre à leurs enfants, de choisir, par la voie de la démocratie, sans violence, la gestion du peuple dont il est issu.
Comme la Catalogne, l'Ecosse, etc. (je me dispense de citer la vingtaine de Nations réapparues sur la scène internationale depuis vingt ans, après avoir été conquises, humiliées, bafouées), ils défendent le droit pour les Bretons de s'administrer eux`mêmes, de gérer leurs propres affaires.
Ce droit, qui est un Principe Universel vient d'être rappelé il y a moins d'un mois par l'ONU, qui va même jusqu´à préconiser, de sucroît , « une juste indemnisation » pour les préjudices subis. ( Personnellement, je ne vais pas jusque là: je me contenterai d'excuses fermes et sincères de la part de la France; on ne va tout de même pas faire des procès à nos anciens adversaires pendant des milliers d'années;
la vie en commun deviendrait impossible;
de plus, les Français qui nous ont envahis au XV ème siècle, puis ceux qui ont, avec violence, tué notre culture au XIX ème siècle sont morts; allons nous déterrer leurs os et manger en ragoût leurs pauvres débris, s'ils existent encore?
Ce sont là procédés de corbeaux, non de Bretons!
Bien sûr, nous exceptons ceux qui perpétuent l'interdiction actuelle de pratiquer notre langue et notre culture, de même ceux qui maintiennent la division du Pays en deux par LE MUR DE LA HONTE BRETON: chaque jour, les bretons le répètent dans leurs journaux! ).
J'ai dit, ailleurs et souvent, les attaches que j'ai contractées avec la France et les Français: ceci n'exclut pas cela.
Vous observerez que je ne suis pas membre du parti breton.
J 'entretiens avec lui des relations de bon voisinage.
Alors que l'une de mes conférences, faite à Vannes en février 2006 , sur le prétendu « Traité » d'union perpétuelle de la Bretagne avec la France (sic!), provoqua une ruée sur le « blog » qui, le premier, donna un compte rendu de cette conférence, provoquant la visite de 2500 personnes en quelques semaines (du jamais vu en Bretagne), et que ce site ME FUT FERME, ET RENDU INACCESSIBLE PAR SES DIRIGEANTS, le parti Breton m'a proposé de poursuivre le débat avec mes jeunes interlocuteurs sur son propre site.
Ce qu'il a d'ailleurs annoncé très honnêtement : « censuré par le site Breizhoo, le docteur Mélennec répond maintenant sur le site du Parti Breton ».
Les brefs articles parus sous ma plume sur le site du parti breton sont donc des réponses à CE QUE LA CENSURE BRETONNE M'A INTERDIT DE DIRE ALLEURS.
Compris, mon cher Watson ???
Je n'ai pas, pour le moment, effectué « des conférences pour le Parti breton ».
Mais j'espère bien que TOUS LES PARTIS BRETONS m'inviteront lorsque le droit de parler sera rétabli en Bretagne.
En revanche, il est exact que j'ai répondu à l'invitation du Parti Breton, pour une interview, en septembre 2006.
J'attends, pour le moment, que les autres partis me donnent, AUSSI, la parole par le même moyen.
OK ?
Observez que mes fréquentations politiques ne sont pas exclusives: j'ai aussi des amis communistes, socialistes, radicaux, UMP, (et même de droite: horrible référence mes bons enfants!), c'est à dire appartenant à tout l'échiquier politique.
Je ne classe personne selon sa religion ou son appartenance idéologique: çà, c'est une méthode de corbeaux , qui me répugne, absolument.
Pour moi, il y a les hommes intelligents et honnêtes d'un côté, de l'autre les imbéciles.

NOTA. Mes meilleurs amis sont communistes. Ils ont la bonté de m'inviter chaque année à passer mes vacances dans leur maison de montagne, dans les Pyrénées. Ils sont, pour moi, comme une famille. C'est réciproque.

3 - MES MAUVAISES FREQUENTATIONS MEDIATIQUES.
J'ai beaucoup été reçu, en qualité d'invité, par des médias qui se positionnent à droite. Observez (Dieu merci!), que les médias choisissent librement leur camp; dans le cas contraire, nous serions sous le régime des goulags - ou des corbeaux, comme vous voudrez, je vous laisse le choix du terme.
Je n'ai pas d'exclusive contre le médias de gauche - quoique je trouve que la plupart sont pré-orientés, pour ne rien vous cacher. J'ai eu des contacts, et ai même rencontré des journalistes des journaux suivants: le Monde, Libération, le Nouvel Observateur, Marianne, le Canard enchainé, ..... J'ai déjeuné avec des journalistes du Canard enchaîné, de Marianne, peut être avec d'autres; j'ai eu au moins une longue réunion de travail avec plusieurs journalistes du Monde (à l'occasion des dizaines de milliers de personnes employées « au noir » par l'Etat français), et toujours adressé aux journaux de gauche comme de droite, lorsque j'ai été en mesure de le faire, des comptes rendus sur différentes affaires, judiciaires, sociales (scandale des pensions ) ou autres. Je ne comprends pas pourquoi ils en ont fait si peu usage puisque, dans TOUS LES CAS, il s'agissait de défendre l'intérêt général.
Suis-je inscrit sur une liste noire ?
De même, que j'ai rencontré à de multiples reprises des Conseillers de François Mitterand , à l'Elysée (Kahn, Michel Charasse (mais oui ...!) , et de Lionel Jospin ( Joel Dessaint, je crois; pour les autres, j'ai oublié).
J'ai aussi, bien sûr, rencontré des ministres de gauche dans leurs bureaux.
Y voyez vous, à postériori, un inconvénient?
L'intérêt général est-il différent selon qu'on est de droite ou de gauche?
Le Médiateur Jacques Pelletier, dont j'ai été le Consultant pendant 6 ans, était tantôt à droite (il fut ministre de Giscard d'Estaing), tantôt à ganche (il a été secrétaire d'Etat sous Mitterand).
Un trait d'humour: lors d'une réception à la Médiature de la République, en 1998, sachant que certaines informations dans la presse ne pouvaient qu´être venues de moi, son chef de cabinet, dans la grande salle d'apparat, m'a présenté à la cantonnade (j' étais alors candidat à la succession de Jacque Pelletier): « Je vous présente le Docteur Mélennec, COLLABORATEUR du CANARD ENCHAINE !  ».
Ca a été une franche rigolade; personne n'a crié: « croâ, croâ, croâ ! ! ! »
Ces gens là savaient rire d'un rire humain.
Mes premiers contacts avec la Canard Enchainé (vers 1996), m'ont été suggérés .... par Michel Charasse, à la suite d'une visite dans son bureau, au troisième étage de l'Elysée, ou il régnait alors comme conseiller tout puissant de François Mitterand. Etant venu lui parler d'un problème important, et m'ayant dit que cela dépassait ses moyens d'action, il m'a, courtoisement accompagné jusqu'à l'escalier, il a marqué un temps d'arrêt, et m'a jeté malignement, me regardant par dessus ses célèbres petites lunettes : « Docteur, j´ vas (sic) vous donner un bon conseil, LE CANARD ENCHAINE, y´a qu´ça d´ vrai (resic) ; allez les voir tout de suite  ».
J'étais éberlué. C'est l'origine de ma première rencontre avec M. Martin, toujours collaborateur dudit journal, je crois.
Ceci étant, quoique n'étant pas vraiment dans la ligne politique de Radio courtoisie, c'est là que j'ai rencontré les journalistes les plus intelligents, les moins partiaux, les plus polis, les plus cultivés, les plus aptes à écouter les opinions défendues par moi, qui n'étaient pas toujours les leurs.
Voici une anecdote. Un lundi, j'avais été longuement reçu dans son émission par le Commandant Guillaume, le célèbre Crabe Tambour, qui a servi de modèle au cinéaste Pierre Schondorfer. Pendant une heure trente j'ai exposé comment la Bretagne a été annexée par la France à la fin du XV ème siècle, sans son consentement.
Ce qui n'a pas été bien « reçu » de tout l'auditorat, on s'en doute: Radio courtoisie défend la France - ce que je trouve plus qu'honorable -, pas la Bretagne ni la langue Bretonne. Le soir, au cours de son émission, Jean Ferré, le directeur de la Radio reçoit d'une auditrice le message suivant: « M. le Directeur, je me dois de vous faire part de mon mécontentement: je ne suis pas toujours d'accord avec ce qui se dit sur les ondes de votre radio ! ».
Jean Ferré, après un temps d'arrêt: « Soyez rassurée, madame, MOI NON PLUS. Tenez, aujourd'hui, le Commandant Guillaume a reçu une personne ( c ' est de moi qu'il s'agissait, mais avec délicatesse, il n'a pas cité mon nom), qui a tenu des propos qui ne me plaisent pas du tout; mais, alors pas du tout ! ! . Et d'ajouter, à haute et intelligible voix: « Mais je sais que cet homme est honnête et sincère; qu´il sache que la porte de la Maison lui est grande ouverte, qu´il vienne sans crainte quand il voudra ».
Ce fut le cas, pendant de longues années (qui ont pris fin).
Au mur, Jean Ferré avait fait accrocher la célèbre formule de Voltaire « Je ne pense pas comme vous; MAIS JE ME BATTRAI POUR QUE VOUS PUISSIEZ DEFENDRE VOS IDEES ».

Voilà, messieurs les Corbeaux, les gens que j'aime fréquenter, qu'ils soient de gauche ou de droite.
Et vous?
Je vous ai demandé de vous identifier; vous ne l'avez pas fait.
Je vous ai proposé un débat sur un Blog; vous l'avez refusé.
C'est tout.


Paris, le 22 septembre 2007
Docteur Louis MELENNEC
Ex consultant près le Médiateur de la République Française.
Breton, défenseur féroce des droits de l'homme, des droits des peuples, du droit de libre pensée et de la libre expression.

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