Vous me dites que, si mon cursus universitaire était plus connu, cela augmenterait l´efficacité de mon action en Bretagne.
1- LE CURRICULUM VITAE est à double tranchant. Il m´a été utile professionnellement,
surtout auprès des tribunaux, qui m´ont désigné en qualité d´expert très jeune,
avant l´âge légal. Je leur apportait la garantie de compétences médicales ET
juridiques, et cela leur suffisait.
A l´inverse, chez les jaloux et les mesquins (vous savez qu´en pays Bigouden,
où vous êtes né, moi aussi, il y en a beaucoup; demandez à Alice Ramirez toutes
les conneries qu´on se racontait les uns sur les autres au Guilvinec, notre village
natal; c´était une occupation à temps plein pour certains), cela suscite des
réactions hostiles, voire plus.
Une seule anecdote: lorsque j´ai donné à Vannes, l´an dernier, ma conférence
sur la Nullité du prétendu « traité »de 1532, le Directeur de l´Institut culturel
de Bretagne, qui aurait dû être mon allié, s´est répandu en calomnies, notamment
sur le fait que j´use de titres que je n´ai pas !!!!!! (L ´auditoire l´a sifflé;
sa mortification a été extrême; il l´avait cherché, car j´aurais écouté ses
arguments, avec la plus grande courtoisie, si son intention avait été d´apporter
une contribution utile au débat; mais ce n´était pas le cas: il voulait jouer
les importants, cela ne lui a pas réussi ce jour là, loin s´en faut! )
Faire état d´une biographie flatteuse est interprété comme une manifestation
de prétention, même si, dans le cas présent, c´est ridicule. C´est (presque)
pareil en France, mais à un bien moindre degré, quand même!
Du temps ou je faisais imprimer des cartes de visite, comme le veut l´usage,
mes cartes contenaient quatre indications: mon nom, mon prénom, mon adresse,
mon téléphone, rien de plus, pas un seul titre.
Depuis plus de vingt ans, je n´ai plus de carte de visite. S´il y a lieu d´échanger
des « coordonnées », comme on dit, je déchire un coin de journal, et je griffonne
là dessus mon nom et mon téléphone.
C´est dire que je sais que les titres universitaires
ou autres sont des peaux d´âne, pas plus, au fond.
Mais s´il passe par là un imbécile (mieux: une troupe d´imbéciles), alors, je
sors mon beau papier à en tête, revêtu de toutes ces âneries.
Je sais que je
vais les énerver, et force est de dire que j´aime énerver les imbéciles.
Chacun
s´amuse comme il peut!
Voilà pour les titres universitaires, vous savez ce que j´en pense.
Ce sont des Bretons qui ont attaqué ma biographie sur Wikipédia ces dernières
semaines, comme vous l´avez vu sur ABP. Laissons les s´amuser à leurs jeux puérils.
Cela me rend triste, tout de même: j´aimerai tellement que les Bretons soient
mieux que les autres, et qu´en toutes choses ils ressentent comme une mission
d´être les ambassadeurs de leur pays, pour en donner une image aussi favorable
que possible.
Hélas, hélas, hélas!
2- LES BRETONS sont à eux mêmes leurs propres ennemis, et FEROCES. Je n´ai jamais
eu accès à aucun journal, aucune radio, aucune télévision bretonne: mon nom seul
leur donne des boutons!!!!
Lorsque j´en aurai le temps, je raconterai comment
des imbéciles ont fait échouer mon projet d´opéra international sur Anne de Bretagne,
pourtant bien avancé, par les alliés que je m´étais constitué en France, en Belgique,
en Italie ....
3- Donc, il reste INTERNET.
Les médias officiels ont pour mission
de couper
tout ce qui dépasse, tout ce qui gêne, tout ce qui n´est pas revêtu du label
officiel, lequel est souvent de niveau très bas.
C´est une loi incontournable:
les cons tiennent tous les leviers.
Or, je ne sais pas et ne veux pas mentir.
Je me refuse à jouer le jeu des imbéciles pour avoir ma part de foin : sûrement
mes origines bigoudènes; dans mon pays, le blanc est blanc, le noir est noir.
Pour ainsi dire, la couleur grise y est (presque) inconnue.
Si vous pouvez diffuser à vos 1000 correspondants certains de mes articles, et
si vous pensez qu´ils peuvent aider les cerveaux engourdis de nos compatriotes à augmenter
leur vitesse de croisière, nous ferons du bon travail.
Il y a chez les jeunes une grande AVIDITE de connaître leur histoire. Le mensonge, le copinage, les magouilles les dégoûtent.
La devise de mon village natal, comme vous le savez, est: « dalc´h mad »: tiens
bon; la devise de notre capitale bigoudène, Pont l´Abbé: « Heb ken »: NOUS MEMES.
N´est-ce pas un beau programme?
J´ai dit aux quelques sites qui me diffusent, que mes textes peuvent être reproduits
par tout le monde, SANS DEMANDE D´AUTORISATION, s´ils peuvent servir l´intérêt
général.